Description
C’est un proche cousin du radis chinois mais ses propriétés sont assez différentes, en effet son pivot racinaire, bien qu’il puisse former un renflement proche de la surface, est plus fin et plus profond que celui de son cousin de sorte que son actions sur la structure du sol est différente.
Mais au delà de ses capacités structurante fort intéressantes et plus ou moins communes à l’ensemble des Brassicacées (crucifères), ce radis excelle dans sa capacité à germer en sol sec, d’après Tribouillot et al. 2016, c’est, avec le seigle et la navette une des meilleures plantes pour cela, ce qui la rend particulièrement intéressante pour un semis en fin d’été sur sol encore sec en vue d’un couvert de type cycle court d’automne.
Il a un cycle un peu plus long que la moutarde blanche, de sorte qu’il vaut mieux l’implanter plus tôt que celle-ci pour un couvert court d’automne et elle produit plus de biomasse que celle-ci et résiste mieux à la chaleur et à la sécheresse.
Ensuite à l’instar des moutardes et du radis chinois, elle est relativement sensible au froid et gèle pour peu quelle soit assez développée à l’entrée de l’hiver.
Elle peut également être utilisée en cycle d’hiver (semis en milieu/fin d’automne et destruction à partir de fin avril) dans les régions à hivers doux.
Dose de semis en pur : 10 g pour 10 m²
Profondeur de semis : superficielle (< 1,5 cm)
