Description
Présentation du livre (par l’éditeur)
Après l’Éloge du ver de terre publié en 2018 chez Flammarion, la suite : Sauver le ver de terre, l’un des premiers marqueurs de la biodiversité. Et si cette suite devait faire passer qu’un seul message, quel serait-il ? — Qu’il est urgent de réconcilier l’agriculture et la nature.
Saviez-vous que le premier éloge du ver de terre a été publié en 1881 par Charles Darwin pour clôturer son cuvre ? Que pendant 45 ans, il l’a étudié sous toutes ses coutures. Que certains montent aux arbres, que d’autres butinent, et qu’ils influencent la croissance des plantes et les rendements agricoles !
Dans le sillage de l’Éloge du ver de terre sorti 2018 chez Flammarion, voici la suite, plus pédologique et scientifique, mais également plus historique et politique. Politique dans le sens où notre nourriture provient de 95 % à 100 % des sols cultivés, comme nos vêtements et nos chaussures, le bois, le papier, le carton, le vin, le tabac, les huiles végétales…
Mais comme ces sols nourriciers sont victimes de la même punition que les pôles, et que les vers de terre sont des créateurs d’humus, on comprend vite que la viabilité d’une humanité paisible repose sur la vie souterraine et en particulier sur ces animaux.
Clé de voûte de l’alimentation de demain, on peut même soutenir que, via les plantes ou les animaux qui les mangent, le ver de terre est à la source d’un cycle tout aussi essentiel que celui de l’eau : le cycle de la nutrition.
Ce livre inclut l’essentiel du dernier ouvrage de Darwin, et il s’adresse autant aux consommateurs soucieux de leur alimentation qu’à ceux qui la produisent : agriculteurs, maraîchers, jardiniers, et la future génération de paysans.
Les auteurs
Christophe Gatineau est un auteur, cultivateur et agronome spécialisé en agriculture permanente et agroécologie, créateur du Jardin-vivant.fr. Auteure de deux éloges, l’abeille et le bleuet, Sylvie Corré, diplômée en sciences de l’éducation, cultive pour son autonomie alimentaire.